« Dieu des morveux, Dieu des bipèdes
Sache que dans mon jardin, il y a un morceau d'aisselle
Qui traine, qui traine, qui traine, qui pue
Oh Dieu, je t'en pris, entends ma prière »

Il y a quelque part un si absurde non-sens d'amphigourique malaise
À déléguer sans cesse de son existence à de tierces entités
Que nous ne vivons plus, ni n'acceptons nos torts
Ne sachant plus que maudire l'inaction de nos idoles, les « forts »

Prier au lieu d'agir
Quand pourtant, chaque individu détient le pouvoir de la balance
Celui de puer ou non des aisselles, de renverser la misère
De sauver l’éphémère

Est fort qui agit...

Tu peux chanter du Voltaire sur le dos d'une hyène en chaleur pour combattre le monde à l'envers, tu le peux. Ne sois pas fort seulement pour pelleter l'hiver. Sois-le pour toi, pour grandir, pour nourrir ton entourage d'autres choses que de coups du quotidien. Prie-toi, écoute-toi et bouge tes jolies phalanges !

Dieu EST amour
Et l'amour ne court pas dans l'air, il est en toi, en toi et dans les autres
Y'a que l'action qui entraine de l'action
Y'a qu'en jouissant qu'on jouit, y'a qu'en glissant qu'on toboganne

Sur ce, Morganitannette Saucissassosiannette m'attend dans mon lit
Pour une partie de « Qui suis-je ? » approfondie

- Ledit personnage se vêtit-il d'une barbe ? dis-je !
-Oui, me répond-elle !
- Porte-t-il un chapeau ?
- Non.
- A-t-il les yeux bleus ?
- Non.
- C'est Bill ?
- Oui !

Bill...
Tout ce que temps-là, c'était Bill...
Personne ne comprendra, mais c'était Bill
Il rode toujours, quelque part, prêt à être trouvé...

... à l'intérieur de nous
Suffit de se poser les bonnes questions et surtout, de chercher les bonnes réponses
J'étire ce poème pour rien
Je suis l'un des 101 dalmatiens

Sir Monsieur Mister M.
29 octobre 2012