Tu chiales, tu chiales, tu pisses, tu pleures
Tu chiales, tu chiales, tu piques, tu meurs
Tu chiales, tu paniques, couvert de sueur
En achetant ta petite bière au dépanneur

Tu passes ton temps à dire que le monde tourne en rond
Qu'il n'y a rien qui avance, que ça fait dur en mautadine
Mais tu restes assis à péter tes bines en canne
Devant ta télé qui te fait tomber en panne... mort cérébral

Je slam, je slam...
Patipapampam !

Réveille Roger, c'est pas juste aux autres d'agir
Lève-toi et marche
Regarde bien ma rime avec le mot balbutiement
La vie vaut la peine qu'on y ajoute du parmesan

Roger, Roger, regarde la belle Voie latée comme les cafés
Tu chiales contre le gouvernement, contre les supposés grands
Tu n'as pas tort, le monde tourne en rond ou à l'envers
Mais tout ça, n'est-ce pas plutôt à cause de toi ?

À cause du peuple
Qui attend au lieu d'agir
Qui pâlit au lieu de s'instruire
Qui espère qu'on vienne à eux au lieu de jouir... d'eux-mêmes, de la vie, du persil, des monosourcils

Si seulement, demain, c'était aujourd'hui

Monsieur Mister M.
27 novembre 2012